Au cours des 50 années d’histoire, nous nous sommes efforcés de bien représenter la communauté des aveugles et amblyopes.
Parmi nos réalisations, citons :
En résumé, nous essayons d’être fidèles à notre mission en améliorant la vie quotidienne des personnes handicapées visuelles.
En résumé, nous essayons d’être fidèles à notre mission, en améliorant la vie quotidienne des personnes handicapées visuelles.
Vous voulez savoir pourquoi c'est si important le pictogramme. Les personnes ayant une déficience sont régulièrement confrontées aux obstacles de la vie courante. Certaines situations éprouvantes pour les personnes voyantes, deviennent encore plus angoissantes lorsqu’un individu doit composer avec un handicap visuel. Il ne suffit que de penser à un séjour en milieu hospitalier, par exemple. La personne aveugle ou amblyope se retrouve dans un lieu qui lui est inconnu, qu’elle doit apprivoiser et mémoriser à l’aide de sa dextérité.
SUR LA RUE SHERBROOKE ET ST-PATRICE
Voici la traversée périlleuse en photos de la mairesse Vicki May Hamm. Comme on dit une image vaut mille mots.
Parmi les visées principales du projet mis de l’avant par le CAM mentionnons, entre autres, que nous souhaitons:-favoriser une meilleure intégration des personnes ayant un handicap visuel;-assurer une plus grande autonomie aux personnes aveugles et amblyopes;-permettre au grand public et plus spécifiquement aux intervenants du domaine de la santé et du secteur financier d’identifier plus facilement leurs interlocuteurs ayant une déficience visuelle dans le les aider à fournir des services plus appropriés à leur condition;-prévenir des situations qui pourraient devenir embarrassantes, aussi bien pour la personne handicapée que les intervenants de la vie quotidienne; et démystifier, pour le bénéfice du grand public, la personne ayant une déficience visuelle, tout en faisant la promotion de ses droits.
Les personnes ayant une déficience sont régulièrement confrontées aux obstacles de la vie courante. Certaines situations éprouvantes pour les personnes voyantes, deviennent encore plus angoissantes lorsqu’un individu doit composer avec un handicap visuel. Il ne suffit que de penser à un séjour en milieu hospitalier, par exemple. La personne aveugle ou amblyope se retrouve dans un lieu qui lui est inconnu, qu’elle doit apprivoiser et mémoriser à l’aide de sa dextérité. Également, bon nombre de personnes vivant avec un handicap visuel choisissent de ne pas utiliser de soutiens pour les aider à se déplacer, (cane blanche, chien-guide, guide voyant, etc.) une décision qui contribue parfois à confondre ceux et celles qui les côtoient. De temps à autre, ceci peut entraîner des situations malencontreuses. Citons à titre d’exemple l’action d’adresser la parole à une personne ayant une déficience visuelle sans la nommer. Bien souvent, la personne aveugle ou amblyope ignore que c’est bien à elle que l’on parle. Il s’agit là, faut-il en convenir, d’une situation qui peut provoquer un climat d’embarras, tant pour la personne malvoyante qui doit divulguer son handicap, que pour son interlocuteur.Souvent, une personne ayant un handicap visuel fait face à de nombreuses situations inhabituelles qui nécessitent l’aide de ses proches et/ou de son entourage.Dans le milieu hospitalier, il ne suffit de penser qu’aux situations suivantes:lorsque le repas est servi, la connaissance de la disposition des aliments sur le plateau;la difficulté d’effectuer les déplacements nécessaires à l’intérieur du centre hospitalier pour recevoir un traitement; la modification, par le personnel infirmier, effectuée de façon instinctive, de la disposition des effets personnels sur et à l’intérieur de la table de chevet du patient; la fréquence des questions adressées par le personnel médical et d’autres patients au sujet du handicap visuel d’une personne et les contacts inappropriés, bien qu’involontaires, effectués par le personnel médical. Dans le milieu médical autre qu’hospitalier, les personnes vivant avec un handicap visuel sont souvent confrontées: aux explications insuffisantes au sujet d’un traitement médical et/ou la posologie des médicaments à prendre, le plus souvent, doit être mémorisée.Dans les activités de la vie courante, il peut s’agir:-de la difficulté de repérer ses bagages lors d’un voyage; ou du manque de renseignements lors de transactions dans une institution financière.Chacune de ces situations illustrent que l’utilisation d’un pictogramme associée à un handicap visuel peut contribuer à éliminer bon nombre de circonstances irritantes tout en facilitant la tâche des personnes appelées à offrir des services aux individus aveugles ou amblyopes.
Tel qu’il l’a été mentionné précédemment, l’élaboration de nouvelles applications du pictogramme associé à un handicap visuel s’est surtout concentré dans le secteur de la santé (hôpitaux, pharmacies, cabinets de médecins, etc.) ainsi que dans certaines sphères d’activités de la vie courante. Aussi, il est utile de répéter que le pictogramme est utilisé dans certains centres hospitaliers de la région de l’Estrie, dont le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), le Centre hospitalier Saint-Vincent-de-Paul de Sherbrooke de même que l’Hôpital La Providence de Magog. Par ailleurs, une campagne de sensibilisation qui vise à permettre une utilisation plus répandue du pictogramme a été mise sur pied et effectuée auprès de tous les centres hospitaliers de la région administrative 05. Selon les conclusions que tire le CAM différentes utilisations du pictogramme en milieu hospitalier sont possibles, dont:l’installation d’un pictogramme plastifié, suite à l’autorisation écrite du patient aveugle ou amblyope, au-dessus de son lit. De cette façon, l’ensemble du personnel hospitalier, sans devoir poser de questions, est bien au fait du handicap visuel du patient. (voir Annexe B);l’application d’un pictogramme autocollant sur les dossiers médicaux du patient malvoyant. Ceci permet au personnel hospitalier d’identifier rapidement un bénéficiaire aveugle ou amblyope. (voir Annexe A; et le port d’un pictogramme sous forme d’épinglette sur la robe de chambre ou les vêtements du patient vivant avec un handicap visuel lors de ses déplacements à l’intérieur du centre hospitalier Actuellement, les pictogrammes associés à un handicap visuel et fournis par le CAM sont offerts gratuitement par les centres hospitaliers aux personnes malvoyantes qui en font la demande. Il est donc nécessaire, voire impératif, que tous les postes de garde d’un centre hospitalier aient en réserve une quantité suffisante de pictogrammes. De plus, il est essentiel que le personnel médical soit sensibilisé à la disponibilité du pictogramme. Dans le secteur de la santé autre qu’hospitalier, le pictogramme associé à un handicap visuel peut être utilisé avantageusement dans les situations suivantes;un pictogramme autocollant peut être appliqué sur le dossier médical du patient aveugle ou amblyope. Les intervenants de la santé (pharmacies, cabinets de médecins, cliniques dentaires, etc.)Dans les activités de la vie courante, l’utilisation d’un pictogramme peut être très diversifiée. Cependant, certains usages nous apparaissent opportuns, parmi lesquels:l’utilisation d’un pictogramme autocollant par les institutions financières sur dossiers et les livrets bancaires d’un client aveugle ou amblyope. De cette façon le personnel attitré au service à la clientèle sera en mesure d’adapter son approche et la rendre plus appropriée aux besoins de l’individu malvoyant;l’utilisation d’un pictogramme autocollant sur les valises d’un passager aveugle ou amblyope. Ainsi, il sera plus facile pour un représentant du transporteur de les repérer à l’arrivée au point de destination.
De façon générale, le projet que vous présente le CAM vise une multitude de personnes qui agissent dans plusieurs secteurs de la vie économique. Globalement, il s’agit de tout individu qui, un jour ou l’autre, est appelé à entretenir des contacts directs avec une personne aveugle ou amblyope. Il est évident, toutefois, que nous tentons, comme nous l’avons décrit précédemment, de rejoindre plus particulièrement les intervenants qui agissent dans les domaines d’activités identifiés ci-dessous. -Domaine médical Il est de notre avis que l’utilisation d’un pictogramme en milieu médical, qu’il s’agisse d’un centre hospitalier, d’une pharmacie, d’une clinique ou d’un cabinet de médecins, facilitera grandement les rapports entre personnes malvoyantes et personnel médical. Non seulement le personnel pourra-t-il identifier plus rapidement les individus ayant un handicap visuel mais sera également en mesure d’assurer une approche adaptée à leurs besoins spécifiques. Par exemple, toujours s’identifier en entrant dans la chambre d’un patient; fournir une explication détaillée de la procédure des soins qui seront dispensés; prendre le temps de bien expliquer la posologie des médicaments à prendre; et faciliter la signature des documents nécessaires, etc.-Activités de la vie courante. Nous croyons également que l’utilisation du pictogramme permettra aux individus qui sont appelés à fournir des services aux personnes aveugles et amblyopes de mieux réagir à leurs demandes (par exemple, récupérer des valises identifiées d’un pictogramme; détailler verbalement les transactions financières et remettre les billets de banque à portée demain, etc.) Sans contredit, l’utilisation du pictogramme allégera aussi la responsabilité des proches, souvent contraints d’accompagner les individus malvoyants dans leurs déplacements pour s’assurer qu’ils obtiennent des services adéquats et prévenir les malentendus. En plus d’offrir une liberté plus flexible aux proches et amis, le pictogramme favorise, simultanément, une plus grande autonomie à la personne aveugle ou amblyope. En conséquence, il apparaît évident que les personnes vivant avec un handicap visuel sont les grands gagnants des nouvelles applications du pictogramme. Parallèlement, les interveneanta appelés à offrir les services à ces personnes seront en mesure de répondre plus facilement à leurs besoins spécifiques. Somme toute, tous y trouvent bon compte!
L’introduction du pictogramme, associé à un handicap visuel dans certains secteurs d’activités ciblées, exigera la collaboration de plusieurs intervenants. Au préalable et pour votre bénéfice, penchons-nous d’abord sur les moyens utilisés par le domaine médical pour assurer sa mise en place. Dans un premier temps, le CAM, en collaboration avec la Régie Régionale de la Santé et des Services Sociaux de l’Estrie (RRSSSE), a mis sur pied un projet pilote qui visait l’utilisation des pictogrammes au Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke. Dès l’amorce de l’exercice, le CAM a animé une session d’informations auprès des responsables des soins infirmiers de l’institution, les sensibilisant aux problèmes rencontrés par les personnes malvoyantes, lors d’un séjour hospitalier. Suite à une expérience concluante, la RRSSSE faisait parvenir une lettre aux neuf Centres Hospitaliers de la région administrative 05, les informant de l’existance du pictogramme et de ses utilisations possibles. Une copie de cette lettre, émise le 29 novembre 1994, se trouve à l’annexe C. Le CAM a la ferme intention de maintenir ses contacts avec les Centres Hospitaliers de l’Estrie dans le but précis de les informer et de leur prêter main forte pour assurer l’implantation plus répandue des pictogrammes. Il est également prévu par le CAM de faire connaître aux journalistes les résultats de ce projet. Vis-à-vis les succès jusqu’ici remportés, les ambitions du CAM déborde largement les limites territoriales de l’Estrie. Ainsi, au cours d’une prochaine rencontre du Conseil Canadien des Aveugles, section Québec, le Président du CAM tentera de convaincre ses collègues de répéter l’expérience en milieu hospitalier, ailleurs dans la province. En ce qui a trait à l’utilisation du pictogramme dans le secteur de la santé autre qu’en milieu hospitalier, de même que dans les domaines financiers, chacun des regroupements de personnes aveugles de l’Estrie se chargera de sa promotion et de la sensibilisation des intervenants visés. Toutefois, le CAM est le maître d’œuvre du projet et demeure disponible à tout regroupement qui pourrait bénéficier de son expertise.
C'EST LE MOMENT DE LA PRATIQUE AVANT DE TRAVERSER
L'ATTENTE ET LES CONSEILS PRÉCIEUX DE MADAME LUCIE FORTIN DU CRE.
C'EST PARTI...
ENFIN ARRIVÉ QUEL SOULAGEMENT ! BRAVO!!! MADAME LA MAIRESSE POUR VOTRE COURAGE. VOUS L'AVEZ FAIT SOUS SURVEILLANCE ET AVEC L'AIDE PRÉCIEUSE DE MADAME LUCIE FORTIN DU CRE LA SPÉCIALISTE... VOUS AVEZ PU CONSTATER QUE C'EST TOUT UN MARATHON POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES VISUELLES DE TRAVERSER NOS INTERSECTIONS SANS LES FEUX SONORES...